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Envie d'écrire tout de même quelque chose de ces sculptures étonnamment belles et touchantes qui disent beaucoup d'une époque, d'une part, et d'un artiste singulier, d'autre part.
Saint Aubin
Dans un village du Vexin
Vivent des êtres merveilleux
Monde marin, monde des Cieux
Ou des Enfers, monstres lointains,
Monstres si proches, chants de l'âme,
Pourquoi, pourquoi tant de douceurs
Dans ces regards, dans ces rondeurs ?
Pour quel très divin mélodrame ?
Qu'est-ce que ces faces diablotines
Nées des arabesques de l'air ?
Quatre humains disent le mystère
De cette danse qui fascine.
Ils y lisent bien les vertiges
Du coeur et de l'esprit : aigreur,
Doute, désir, folie, stupeur,
Leur manque la clé du prodige.
C'est que l'artiste, à Saint Aubin,
Est saint homme de compassion :
Rendre plaisantes nos questions
Et l'énigme de nos chemins.
Joseph Thermac
J'ai pris sur moi de placer ici les quatre "humains" sculptés dans les frises du transept et de la nef.
La rédaction de Mémoires de Doudeauville en Vexin
A l'occasion de la retranscription de ce poème, un échange a eu lieu sur la pertinence, ou non, de placer un espace entre la dernière lettre d'une phrase et la ponctuation ".", "?", "!" ou ":".
J'ai donc demandé à Joseph s'il pouvait me fournir quelques explications.
Pour les passionnés d'orthographe et de grammaire, vous les trouverez en cliquant sur ce lien.